Icebreakers pour réunion de projet

En début de réunion de projet, « briser la glace » avec une activité dite « IceBreaker » permet d’introduire et de me mettre les participants dans un état propice à l’activité de la réunion (apport ou échange d’informations, cadrage, analyse du besoin, recherche de solutions, identification des risques, etc.).

Jeu de mots croisés sur la gestion de projet – Niveau avancé

Les jeux sérieux permettent d’apprendre et de développer des compétences, dans un cadre moins formel, avec une pédagogie active et motivante.

Pour tester des connaissances en gestion de projet ou pour les ancrer plus durablement, je vous propose, comme cadeau de noël 2022, un jeu de mots croisés interactif en ligne.

La grande confusion des domaines

Certains domaines professionnels spécialisés sont encore relativement méconnus du monde de l’entreprise.On s’en rend compte quelquefois dans le monde de la formation professionnelle lorsqu’un stagiaire s’aperçoit, en cours de session, qu’il n’est pas dans la bonne formation.
Plus le domaine est repris et vulgarisé dans les médias et plus on retrouve de la distorsion d’information.
Votre meilleur ami Google n’y est pas pour rien (un des plus gros outils de recherche d’information en entreprise). Son moteur de recherche indexé des termes, des mots, des images et des vidéos sans en avoir forcément la sémantique (même avec l’intelligence artificielle. Rien ne vous garantit la pertinence des informations publiées sur le net. Chacun y met sa définition, son angle de vue, quelquefois en fonction de ses œillères et souvent en fonction de ses connaissances propres.
J’ai intitulé ce phénomène « la grande confusion des domaines ».
En tant que sénior, dans les années 90, on a tous connu l’arrivée d’internet et les 1ères confusions entre les langages informatiques JavaScript et Java (même dans les plus grandes ESN).

Au début des années 2000, on a tous connu l’arrivée officielle des approches Agiles (développement logiciel) et les 1ères confusions entre la gestion de projet informatique et l’activité de développement continu de logiciel. Aujourd’hui encore, on observe tout souvent des entreprises n’arrivant pas à « faire entrer » des processus de gestion de projet informatique dans des processus de développement continu de type agile (Scrum, Kanban, etc.), par méconnaissance.
Depuis le début des années 2010, on peut constater, quelque soit le type d’entreprise (TPE, PME, grand compte, administration) une confusion entre la gestion d’activité (par définition, un travail composé de processus et tâches récurrentes, dans un environnement relativement stable en termes de risques et de changement) et la gestion de projet (activité par définition d’innovation, dans un environnement plus complexe et incertain, nécessitant des méthodes et outils de résolution de problème avancés, de prédictibilité, de gestion des risques et des changements).
Il est encore trop fréquent de constater, en pratique, une confusion entre les approches Agiles (régies par le manifeste agile et Agile Alliance) et l’acceptation du travail dans le chaos organisationnel et décisionnel (voir même technique, quelque fois), se caractérisant par une méconnaissance des basiques de gestion et de management.
Depuis 2015, avec la montée en puissance des approches agiles (même hors développement logiciel), on peut constater une grande confusion entre le Management Visuel (mode de management issu nativement des années 50 chez Toyota, consistant à utiliser le graphisme pour faire voir, rendre compréhensible, afin d’agir et de décider) et tout ce qui gravite autour de la facilitation graphique (1 seul des 3 ingrédients du triptyque du Management Visuel). Le Management Visuel est un mode de management, la facilitation graphique un outil, comme le mind mapping, la cartographie des processus, le Scribing, etc.

Profitant de mon activité de formateur, j’ai pu constater ce phénomène de « grande confusion des domaines » parmi :

Des juniors (enseignement supérieur)
Des séniors travaillant dans des structures présentant une maturité organisationnelle peu élevée ou avec des méthodes de travail que l’on pourrait qualifier d’archaïque (parfois), par rapport à l’époque (années 2022). 

Les cause probables ?

Un déficit de formation initiale dans des systèmes éducatifs d’enseignement supérieur où :

Les formateurs experts se font de plus en plus rares (car payés comme des travailleurs non qualifiés, ramené au temps investi)
Il apparaitrait un déphasage des programmes d’enseignement par rapport à l’excellence des métiers (la réalité du monde professionnel).
La taille du « Canyon de la mort » (qualifiant le fossé entre le monde scientifique et le monde de l’entreprise) est encore trop importante, les programmes de formation des grandes écoles étant le plus souvent fondés sur ce qui se pratique dans le monde de l’entreprise et pas sur ce qui devrait se pratiquer. 

Un déficit de formation continue adéquate, surtout concernant les sciences de gestion économique du travail (management, gestion de projet, innovation, gestion RH, etc.).
Un flou organisationnel de certaines structures
Le Chaos informationnel existant sur internet et dans certains ouvrages. Presque tout le monde pourrait publier n’importe quoi sans véracité sur internet et les réseaux sociaux, dans une mouvance de compétitivité commerciale.

Manifeste Agile 2012 Tout Secteur

Le Manifeste AGILE 2012 Tout Secteur

Après 20 ans d’observation de projets d’innovation (approches agiles), en 2012, Thierry Secqueville propose le Manifeste AGILE 2012 Tout Secteur dans une thèse professionnelle intitulée « Agile et secteurs d’activité » (Mastère Spécialisé en Management par Projets).
Ce Manifeste AGILE 2012 Tout Secteur propose une approche de haut niveau (high level concept), comme le Manifeste Agile de 2001, en s’appuyant sur le retour d’expérience de multiples mise-en-œuvres d’Agile dans des secteurs d’activité autres que le développement de logiciel.